Hysacam : quand l’argent manque

En raison de paiements irréguliers de ses prestations, il est difficile pour l’entreprise en charge de la gestion des ordures de s’acquitter de ses missions de façon optimale.


La société d’Hygiène et Salubrité du Cameroun (Hysacam) peine à joindre les deux bouts. Et ce, depuis un moment déjà. L’entreprise chargée de la collecte et du traitement des déchets solides produits par les ménages, le nettoyage et le balayage des rues, places et marchés fait en effet face à de nombreux facteurs défavorables au respect de son cahier de charges. Tout d’abord, le retard de paiement de ses prestations par l’Etat. Le circuit de paiement jugé très long ne facilite pas les choses. Dans la mesure où, les factures présentées sous forme de décompte mensuel, trimestriel ou semestriel sont supportées à 85% par l’Etat et à 15% par la Communauté urbaine pour ce qui est de Yaoundé. Compte tenu des difficultés que rencontrent l’administration publique, les prestations connaissent parfois des retards et l’entreprise prend un coup au niveau de sa trésorerie. Ces tensions financières occasionnent donc d’autres difficultés
Hysacam a par exemple du mal à assurer la régularité des salaires de ses 5 000 employés et satisfaire ses fournisseurs de carburant et pièces détachées. Avec plus de 600 camions et près de 60 engins, la maintenance des bennes à ordures, des ampirolles, des calabrais, des camions bull, des pelles chargeuses, des excavatrices et des tractopelles devient difficile. Situation asphyxiante pour elle, car obligée de préfinancer ses activités en s’endettant auprès des banques. Intervient par la suite, l’accès difficile à certains quartiers. Les distances de transport et de collecte des déchets s’allongent. Ce qui a une incidence sur les rotations en direction de la décharge. Surtout qu’Hysacam va collecter au-delà des limites de son contrat, notamment &a...

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