Causes : des torts partagés

Incivisme des populations, dysfonctionnements à Hysacam, retards de paiement par l’Etat : plusieurs retards expliquent la situation actuelle.

Incivisme des populations 
Des tas d’immondices qui envahissent la voie publique tout près d’un bac parfois à moitié vide sont presque monnaie courante dans chaque coin de rue de la ville de Yaoundé. Et même lorsque qu’un camion de la société d’Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) vient de quitter les lieux, les populations qui l’ont loupé ne rentrent pas avec leurs détritus, mais préfèrent les déverser en bordure de route. Vieux vêtements, déchets alimentaires et plastiques, tout y est. Le cocktail toxique est abandonné sur la voie publique. Sans oublier ceux qui balancent des peaux de bananes, d’oranges et même de mangues à travers les vitres de leurs véhicules. « Il faut une véritable éducation sur la gestion des ordures. Dans la tête des citoyens, c’est Hysacam qui doit tout faire. Pourtant, les usagers que nous sommes, avons notre partition à jouer afin que nos villes soient propres. Notamment, verser ses déchets dans un bac et non en bordure de route ou sur le terre-plein des axes », explique Aline Minko, ménagère.

Irrégularité des passages des camions 
Le passage irrégulier des camions d’Hysacam est pointé du doigt par les populations comme étant l’une des causes qui plombent le ramassage effectif des ordures ménagères. Car, lorsque la machine de ramassage d’ordures est grippée, cela oblige les populations à vider leurs déchets à même le sol et n’importe où. Ce qui expliquerait pourquoi eaux usées et autres déchets atterrissent régulièrement sur la chaussée. « Nous sommes très souvent débordés par les dé...

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