« Le protocole post-récolte s’améliore »

Daniel Mercier, président du club des chocolatiers engagés de France.

Qu’est-ce que vous retenez de votre séjour au Cameroun ?
Je suis très impressionné par l’évolution des choses. On voit bien tout le travail opéré par le gouvernement et le Cicc en cinq ans. En 2017, il y avait du cacao d’excellence et aujourd’hui on va sortir près de 500 tonnes de cacao du Cameroun. Nous sommes aussi venus pour mettre un visage sur chaque producteur et qu’eux aussi nous connaissent puisque nous formons désormais une chaîne. Chaque jour, nous avançons un peu plus. Le protocole post-récolte s’améliore de plus en plus. Nous sommes passés de cacao de mauvaise qualité à un cacao d’excellence. On voit surtout que les planteurs nous font désormais confiance parce qu’au départ, nous avions un défaut de quantité. Dans les coopératives, à un moment donné, vous aviez 15 ou 20 cacaoculteurs, aujourd’hui, dans une des coopératives, vous avez entendu que sur 65 adhérents New Generation, 45 ont apporté leur cacao. Nous améliorons les prix chaque année pour amener tous les planteurs à adhérer au projet.

Qu’attendez-vous du projet de labélisation du cacao camerounais rouge brique ?
Cette initiative est celle du gouvernement camerounais. C’est une très bonne démarche de reconnaissance pour le cacao du Cameroun. Des indications géographiques protégées (IGP), il y en a très peu dans le monde. Il n’y a aucune qui fonctionne dans le domaine du cacao, ça sera donc une première mondiale et cela va permettre au Cameroun de sortir de l’anonymat pour son cacao. Il y a cinq ans, le cacao camerounais n’était pas de bonne qualité. Aujourd’hui, nous sommes en train de l’élever à un niveau beaucoup plus important. Et je crois que l’IGP va permettre d’avoir une différenciation. Nous chocolatiers engagés, nous avons reçu la mission de l’étude de marché. On va délivrer une partie ...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie