Semaine internationale du 1er film : la 9e édition décolle

Yaoundé vibre depuis dimanche dernier au rythme de la 9e édition de la semaine internationale du premier film. Le Festival Yarha, neuvième du nom, a été lancé dimanche dernier, 15 janvier, au cours d’une soirée de gala à l’Hôtel Hilton de Yaoundé. Parmi les hôtes de marque de Sylvie Nwet, promotrice du festival, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, PCA du festival Ecrans Noirs, et le secrétaire général du ministère des Arts et de la Culture, Jacques Blaise Nkene, représentant le Minac. Des visages bien connus du milieu cinématographique national ont également fait le déplacement. Les invités ont eu droit à deux courts-métrages pour la mise en bouche. D’abord « La fille aux Bêlêkris » de la réalisatrice, scénariste et blogueuse ivoirienne Fatima Touré. Le court-métrage de 13 minutes met en exergue les méfaits de l’excision des jeunes filles. Le public de cette ouverture des débats du festival Yarha ont également dégusté « Jéricho » du jeune réalisateur camerounais Fabrice Bekono, un drame psychologique pour décrier la stigmatisation sous toutes les formes. 
« Pourquoi et pour qui je filme ? », c’est sur ce thème que se tiendra du 15 janvier au 22 janvier 2023 à Yaoundé ce festival. Plusieurs activités sont au programme. Notamment, du lundi au samedi, se tiendront des formations (Master classes et/ou ateliers) animées par des cinéastes internationaux d’envergure. L’une des innovations de ce 9e Yarha réside d’ailleurs dans ces formations. Notamment avec l’« American Film show case », sous le thème : « Raconter l’histoire : pour quel but ? » que dispensera le producteur américain Mark Warshaw à l’Esplanade de l’Hôtel de ville. On peut citer également l’atelier de formation de Olivier Loustau (Tunisie) sur le scénario et l’écriture filmique au siège de Yarha ; et le film radiophonique de Gérard Essomba Mani à Mvog-Ada. 
Comme à chaque éd...