Africa Risk Capacity : beaucoup d’idées innovantes, peu de moyens

L’agence de prévention et de gestion des catastrophes de l’Union africaine propose aux pays de d’anticiper sur les stratégies d’intervention..

L’an dernier, African Risk Capacity (ARC) a fêté ses 10 ans existence. Mais l’agence spécialisée de l’Union africaine pour l’anticipation et la gestion des catastrophes naturelles reste mal connue sur le continent. Certes, depuis plus de deux ans, son directeur exécutif Ibrahima Cheikh Diong, entreprend des initiatives pour une réforme sérieuse en vue de positioner l’institution comme un leader dans sa spécialité. Mais les catastrophes se multiplient et rendent les actions de ARC éparses et amoindrissent sa puissance d’intervention.
En matière de désastres et de calamités, l’année 2022 a été noire en Afrique. Les inondations ont déplacé plus de 1,4 million de personnes. Au parc d’Amboseli, au Kenya, la sécheresse a provoqué la mort de 205 éléphants. Sur l’ensemble du continent, les crises alimentaires qui s’en suivent ont été sans pareille. Dans la Corne de l’Afrique, près de 20 millions de personnes ont été déclarées menacées par la famine. L’ONU a alerté sur une situation hors de contrôle.
Les regards se sont tournés vers l’African Risk Capacity qui propose des solutions africaines aux impacts des événements climatiques extrêmes. Cette solution consiste en la mise en œuvre d’un mécanisme de financement. A ce titre, en juillet 2022, Madagascar avait reçu 797.049 de dollars de African Risk Capacity et de la Banque africaine de développement pour faire face à la sécheresse. Le versement de cette indemnité était présenté comme le résultat de l'assurance sécheresse souscrite par le pays dans le cadre du programme phare de la Banque africaine de développement.
 En 2021, des pays comme la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Canada, la France ont été soutenu dans la lutte contre les inondations. un nouveau produit destiné à aider les pays membres à lutter contre les inondations et réduire les risques de pertes et de dommages causés par ces dysfonctionnements météorologiques, nid vertile pour les pandémies. Au Malawi, près de 1000 cas de choléra ont été enregistrés en 2022.
Pour gérer ces calamités, l’Afrique tend souvent la main à l’occident. L’attente peu durer. Il devient alors impératif pour le continent d’envisager d’autres options etant donné qu’il est question de privilégier...

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