Burkina Faso, la Guinée et le Mali : ces sanctions qui font mal

Les ministres des Affaires étrangères des trois pays ont lancé un plaidoyer au cours d’une rencontre tripartite organisée les 8 et 9 février dernier à Ouagadougou au Burkina Faso.

La rencontre tripartite des ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, Olivia Rouamba, de la Guinée, Morissanda Kouyaté, et du Mali, Abdoulaye Diop, tenue les 8 et 9 février derniers à Ouagadougou au Burkina Faso s’est achevée sur une série de recommandations. Les trois Etats ont appelé à la levée des sanctions à eux infligées par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union africaine. Selon la déclaration finale, ces derniers « ont indiqué que ces décisions de suspension empêchent la participation de leurs pays aux instances statutaires de la Cedeao et de l’Union africaine et particulièrement celles traitant des défis majeurs auxquels ils sont les plus concernés tels l’insécurité, les questions humanitaires et de développement économique durable. Ouagadougou, Conakry et Bamako sollicitent de ces dernières « un appui technique, financier, concret et conséquent pour soutenir les efforts de sécurisation, et accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel ». Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso avaient été suspendus de ces deux organisations régionale et sous-régionale après les coups d’Etat successifs perpétrés par des militaires en 2020, 2021 et 2022. 
La déclaration finale souligne également que les trois gouvernements « ont convenu de mutualiser leurs efforts et d'entreprendre des initiatives communes pour la levée des mesures de suspension et autres restrictions ». Tout comme ils ont également affiché leur volonté de faire de l’axe Conakry-Bamako-Ouagadougou le mote...

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