Obstacles : encore des points d’achoppement

Malgré des signes de détente entre le gouvernement d’Addis-Abeba et le Tigré, l’accord de paix de Pretoria se heurte encore à certaines épreuves.


Plus de deux mois après sa signature, l’accord de paix de Pretoria signé entre le gouvernement fédéral d’Ethiopie et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) connait plusieurs points de blocage dans sa mise en œuvre. Bien qu’ayant entamé le désengagement de l’essentiel de leurs troupes des différentes lignes de front, les forces tigréennes conditionnent leur retrait total au départ des forces érythréennes considérées comme « obstacle à la paix ». Venues soutenir le gouvernement central à parer les offensives des rebelles, les forces étrangères tardent à lever le camp. D’autant plus que Asmara est déterminé à reconquérir la zone éthiopienne d’Amhara, au centre d’un conflit qui l’a opposée en 1998 au TPLF. Cette dernière craint que le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, en alliance avec le président érythréen, Issayas Afeworki, ne devrait pas prendre s’opposer à ce dernier en cas d’attaque. L’accord de paix du 2 novembre auquel l’Erythrée n’a pas participé aux négociations, reste très flou sur la question du territoire Amhara. Une situation qui met en mal l’opération de Désarmement-démobilisation-réinsertion (DDR) prévu par ce document. 
Les deux années de guerre ont contraint plus de deux millions d’Ethiopiens à se déplacer et plongé des centaines de milliers d’autr...

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