Virus Marburg : alerte maximale

Le Cameroun sur le qui-vive depuis l’annonce des cas de décès en Guinée équatoriale, à la frontière du Sud.

La vigilance est plus que jamais de mise à la frontière entre le Cameroun et la Guinée équatoriale depuis le 9 février, date de confirmation de cas de décès dus à l’épidémie à virus Marburg dans ce pays voisin. Dans un communiqué de presse signé mardi dernier, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie a annoncé une batterie de mesures prises pour que cette épidémie n’atteigne pas le territoire national. Il a annoncé une surveillance épidémiologique renforcée à la frontière notamment dans les districts de santé d’Ambam, d’Olamze et de Kye-Ossi. La maladie étant très contagieuse et virulente, il faut limiter sa propagation.  Et pour ça, le Cameroun est prêt, à en croire les résolutions prises au terme de la réunion de concertation avec les administrations publiques sectorielles, les partenaires techniques et financiers mardi au Centre des opérations des urgences de santé publique. Le ministre a indiqué que les laboratoires étaient outillés pour réaliser des analyses, le séquençage et la charge virale des échantillons. Aussi, la surveillance a-t-elle été renforcée avec le déploiement d’équipes d’investigation et d’intervention rapide multisectorielles pour la recherche active de cas et de personnes contacts dans les zones à risque, etc. 
Dans cette lutte, le ministre a invité le personnel soignant à notifier immédiatement et à isoler tout cas suspect en évitant de le déplacer, dans le respect des règles de prévention et de contrôle de l’infection. Le ministre rassure néanmoins les Camerounais que la situation est sous contrôle et qu’aucun cas n’a actuellement été notifié sur le territoire national. Il compte par conséquent sur la discipline et le civisme des populations pour éviter toute importation éventuelle de cette maladie.
La maladie à virus Marburg qui sévit actuelle...

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