Formation professionnelle : comment renforcer le capital humain

Partager et s’approprier les défis inhérents aux besoins en compétences nécessaires en vue de l’industrialisation du Cameroun. Tel est l’objectif de la conférence des services centraux et déconcentrés du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) qui s’est ouverte le 15 février dernier à Yaoundé. Le ministre Issa Tchiroma Bakary qui présidait les travaux était accompagné du ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III et du Directeur général du Fonds national de l’Emploi. Pour cette première rencontre annuelle, le ministère a choisi d’axer sa réflexion sur le thème : « Développement du capital humain pour l’industrialisation du Cameroun ». 
En effet, la SND30 actuellement mise en œuvre ambitionne de procéder à la transformation structurelle de l’économie afin de porter le Cameroun au rang de nouveau pays industrialisé. Le développement du capital humain et du bien-être ainsi que la promotion de l’emploi tout comme l’insertion professionnelle constitue un des principaux piliers de ladite stratégie. Pour la transformation structurelle, la SND30 a retenu neuf filières prioritaires notamment, le bois, l’énergie, les services de construction, l’agro-industrie, etc. Seulement, le système de formation professionnelle dispose-t-il assez de compétences dans ces secteurs ? La question trotte dans les esprits surtout que le capital humain camerounais, considéré comme l’ensemble de capacités productives qu&rsq...