Mutations numériques : les médias jaugent leurs parcours p Promote

Le sujet était au centre d’une conférence organisée par l’UPF-Cameroun hier.

Comment rentabiliser les opportunités qu’offre le numérique ? Comment s’arrimer à l’évolution technologique ? Ces questions et bien d’autres étaient au centre d’une conférence organisée par la section camerounaise de l’Union de la Presse francophone (UPF) en partenariat avec la Fondation Inter Progress. La réflexion qui a regroupé responsables des médias à capitaux publics et privés ainsi que d’autres acteurs œuvrant dans le secteur des TIC et de l’économie numérique avait pour thème central : « les mutations numériques dans l’entreprise de presse en Afrique : opportunités et défis ».
Le président de l’UPF-Cameroun, plante le décor. « Du fait de la généralisation du numérique, la presse africaine est confrontée à la question existentielle : mourir ou s’adapter », souligne Aimé-Robert Bihina. Et comment s’adapter alors que les ressources humaines et matérielles et l’environnement culturel des médias ne sont pas toujours mis à jour ? La SOPECAM, par exemple, qui a toujours su se montrer résiliente face à diverses mutations socio-politiques et économiques, a fait son aggiornamento pour s’arrimer à la nouvelle donne qu’est le numérique. Le représentant du DG de l’entreprise, Augustin Fogang (rédacteur en chef technique et éditorialiste à Cameroon Tribune), l’a démontré avec force arguments. L’acquisition des outils de travail et de gestion up-to-date, la numérisation de la chaîne de fabrication des journaux, la création du site web de CT et la formation du personnel au data et au web journalism… sont autant des marqueurs qui attestent de la volonté du top management de la Sopecam à domestiquer  véritablement cette révolution digitale. Cette vision numérique est portée actuellement par la toute nouvelle direction des Systèmes...

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