Santé infanto-maternelle : comprendre le retard de croissance

Le fléau était au cœur des 4èmes journées scientifiques de la Société camerounaise de médecine périnatale mercredi et jeudi à Yaoundé.

Environ 10% des naissances au Cameroun présentent un retard de croissance intra-utérin. Un problème de santé fréquent qui expose le nouveau-né de moins de 3kg à l’hypertension, au diabète et aux cancers, une fois adulte. Pis, cette affection entraîne une surmortalité pendant la période néonatale. L’une des principales causes de cette maladie étant le paludisme. S’intégrant dans l’agenda mondial d’éradication du retard de croissance intra-utérin d’ici 2030, les quatrièmes journées scientifiques de la Société camerounaise de médecine périnatale (SCMP) ont examiné la prise en charge locale de cette affection le 22 et le 23 février à Yaoundé. 
Présidée par le Pr. Emile Télesphore Mboudou, directeur général de l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala, la rencontre a réuni sociétés savantes, gynécologues et pédiatres autour des techniques de prévention et de prise en charge efficientes du retard de croissance intra-utérin. « La survie de ces nouveau-nés vulnérables est associée à la qualité de leur prise en charge au sein des réseaux de maternité et de périnatalité. Nos rencontres sont donc un espace devant optimiser la collaboration multidisciplinaire de tous les acteurs clés opérant dans le champ de la naissance », a expliqué le Pr. Anne-Esther Njom Nlend, présidente de la SCMP. Dans sa leçon inaugurale, le Pr. Emile Télesphore Mboudou a présenté le retard de croissance comme une affection grave qui découle du suivi de la grossesse, se transmettant...

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