85% des cancers touchant les enfants peuvent être traités

La Journée internationale de lutte contre cette maladie ce mercredi 15 février, invite les parents à être vigilants et à signaler toute tumeur.

Ces grosses maladies sensées toucher les adultes n’épargnent pas les enfants. Agés d’un mois seulement comme l’indique le Pr. Paul Ndom, cancérologue, des petits souffrent de cancer du cerveau, de l’oeil, du foie, des ganglions ou de celui du sang. Considérés comme les plus récurrents au Cameroun, ces cancers ne leur donnent pas beaucoup de chance pour profiter de la vie. Les facteurs héréditaires et des anomalies chromosomiques sont à l’origine de ces tumeurs et si rien n’est fait, la multiplication cellulaire désordonnée qu’est le cancer, leur est fatal. « Celui de l’oeil survient avant cinq ans. Dès que le cancer est en place, l’oeil de l’enfant brille comme celui d’un chat dans la nuit. Dès qu’un parent remarque un tel phénomène, il faut courir à l’hôpital. L’on peut être amené à ôter l’oeil mais cela est nécessaire pour sauver une vie. Pour le foie, le ventre de l’enfant grossit. C’est un motif de consultation », prescrit-il.

Le 15 février, Journée internationale du cancer de l’enfant passe généralement inaperçu au Cameroun, pourtant le mal est préoccupant. « 14 000 nouveaux cas de cancer chez les adultes chaque année. Et en l’absence de statistique en ce qui concerne les enfants, les médecins estiment qu’ils avoisinent les 300 nouveaux cas par an. Et s’il y avait des données nationales, ce serait plus », indique notre source.

Des malades affirment que la prise en charge est coûteuse, même pour les enfants. Des traitements de moins de 150 000 F par mois n’existent pas. D’autres avoisinent le million de F chaque mois. Mais pris en charge assez rapidement, l’enfant peut être sauvé, reconnaît le Pr. Paul Ndom. « L’évolution de la plupart des cancers est rapide. Car la maladie est le résultat d’une multiplication cellulaire anarchique et rapide. Et à un moment donné, il manque de l’espace pour contenir toutes les cellules nées de cette multiplication. Directement, les autres organes sont comprimés et le malade décède. C’est pour cela qu’il faut le traiter avant qu’il n’arrive en phase de métastase », conseille-t-il. En ce jour de célébration de la Journée internationale du cancer de l’enfant, les patriciens appellent les parents à être vigilants et à porter toute tumeur à l’attention des médecins. Car le cancer tue trois fois plus que le paludisme, la tuberculose et le Sida réunis.

 

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