Gestion durable des forêts en Afrique centrale : le plaidoyer des parlementaires

Les travaux tenus les 27 et 28 févriers à Libreville ont débouché hier sur une Déclaration commune prônant un usage plus rationnel des ressources forestières de la sous-région.

Les poignées de mains chaleureuses et les sourires sur les visages vécus hier soir en disent long sur la satisfaction qui règne à l’issue de la troisième Conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar-AC). Des travaux élargis à la Conférence des présidents du Réseau des alliances parlementaires au service de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et tenus en prélude au One Forest Summit qui s’ouvre ce mardi à Libreville au Gabon. Pendant deux jours, les 27 et 28 février, députés et sénateurs de la sous-région, entourés d’experts, ont analysé la situation des forêts en Afrique centrale. Le fruit de leur réflexion est contenu dans une Déclaration commune signée des présidents de Chambres ou de leurs représentants. Les parlementaires demandent aux chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale de faire appliquer l’entrée en vigueur de la décision du 18 septembre 2020 portant interdiction d’exporter le bois sous forme de grumes.
Ils doivent aussi renforcer le plaidoyer en direction des pays du Nord pour le respect des engagements, notamment financiers, dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Il faut par ailleurs apporter un soutien politique, technique et logistique aux initiatives visant à sécuriser et rétablir le Lac Tchad, ainsi qu’à restaurer les paysages de la sous-région. Sur le rôle du bassin du Congo, les parlementaires de l’Afrique centrale pensent que les chefs d’Etat devraient con...

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