Conac : opération élections propres

La Commission nationale anti-corruption sensibilise les acteurs de la région du Nord depuis hier à Garoua.

L’histoire et le dynamisme de l’activité politique justifie le choix de Garoua pour abriter le lancement officiel de la campagne de sensibilisation des acteurs de la chaîne électorale aux actes et faits de corruption. C’est l’explication donnée hier par le président de la Commission nationale anti-corruption (Conac), le Rév Dr Dieudonné Massi Gams à l’Hôtel de ville de Garoua. La région du Nord est l’un des points de fixation de la campagne électorale des sénatoriales. Le RDPC, l’UNDP, le FSNC, trois partis politiques de premier plan sur la scène nationale, sont en course. L’élection s’annonce serrée. Pour la Conac, le risque de corruption est élevé. Une forte délégation de la Conac, conduite par son président, s’est ainsi mobilisée pour sensibiliser Elecam, les représentants des partis politiques, l’administration, la société civile, les grands électeurs que sont les conseillers municipaux et régionaux. La mobilisation des acteurs traduit l’intérêt que les différentes parties prenantes attachent à cette activité qui s’étendra jusqu’au 12 mars prochain, jour de l’élection des sénateurs.  
Mbond Abdul Aziz, délégué régional d’Elecam pour le Nord, a présenté un riche exposé. Il a égrené les erreurs à ne pas commettre en période pré-électorale et le jour du scrutin proprement dit. Les violences sur un membre de la commission locale ou d’un bureau de vote, la violation du secret de vote, la non ouverture d’un bureau de vote dans les délais, les votes multiples, entre autres, constituent les infractions réprimandées par la loi. Le président de ...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie