Sénat : ces élus sur deux fronts

Reconduits ou non par leurs formations politiques pour la prochaine mandature, ils arrivent à concilier la campagne électorale et la session parlementaire en cours.

Lionel Fonderson, sénateur du Sud-Ouest se retrouve pratiquement entre le marteau et l’enclume. Il est partagé entre la session parlementaire dont la rentrée a eu lieu le 3 mars dernier, et la campagne électorale en lien avec l’élection des sénateurs prévue le 12 mars prochain. Dans la double perspective de battre campagne pour la liste à laquelle il appartient, en vue de sa réélection au Sénat, l’élu du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est tenu de faire la navette entre son Sud-Ouest natal et Yaoundé. Pas évident. « C’est assez compliqué pour nous de parcourir cette distance en peu de temps. C’est épuisant. Mais nous voyageons surtout en fonction des urgences et des priorités de la campagne ou du Sénat », confie-t-il. 
Le sénateur du Sud-Ouest n’est pas seul dans cette situation. Au contraire, ils sont bien nombreux. Quoiqu’également concernés par cette double occupation (campagne et session parlementaire), les sénateurs de la région du Centre ne sont pas logés à la même enseigne que ceux des huit autres régions. Dans la mesure où ils bénéficient de la proximité avec le siège du Sénat et leurs différentes circonscriptions électorales. Toutes choses qui leurs facilitent donc le travail. D’autant plus que la session de mars est souvent réservée à la mise en place du Bureau de la Chambre, à l’examen et à l’adoption de quelques projets de lois. Du coup, « elle n’est pas particulièrement contraignante, surtout la première semaine », a fait savoir le sénateur Jean-Marie Mama. Il devient dès lors moins difficile de concilier les deux activités. Cependant, l’élu originaire de la Lékié indique ...

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