Cinéma : le « Kwatt » sans filtre

La projection presse du premier film documentaire de l’artiste Eric Akam s’est déroulée le 23 février dernier à Yaoundé.

48 minutes pour séduire. C’est la durée de « Tout l’or du Kwatt », le court-métrage du rappeur Éric Akam récemment présenté à quelques journalistes culturels de la scène médiatique camerounaise. Le rappeur reconverti en scénariste partage avec les cinéphiles une véritable immersion dans certains quartiers de Yaoundé ; des images captées grâce à son smartphone. « L’idée était de capter la réalité de ces quartiers et de la traduire en images. J’ai voulu à travers cette production indépendante montrer le Kwatt dans sa version la plus authentique », a confié Éric Akam. Le vécu commun de Mvog-Ada, Etam-Bafia, Nkolndongo, Mokolo et Melen, des quartiers « populaires » de la capitale défile face devant le regard du spectateur. « L’histoire du Kwatt est celle de la République sans les apparats et le prestige de son élite établie en nouvelle bourgeoisie tropicale », comme le rappelle un extrait du documentaire. 
C’est également l’histoire d’un mouvement aussi singulier que particulier : le mbole, espoir de vie, de réussite. Éric Akam entre dans les quartiers de Yaoundé pour raconter cette révolution musicale née des veillées funéraires qui trace son bout de chemin dans le milieu du showbiz. Les « Mboleyeur...

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