Décentralisation : la clé du développement local

Dans les numéros 10 et 11 du magazine « Décentralisation.com », édition de juin-septembre 2022, produit par le ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), les problèmes de décentralisation, de développement local et de sécurité alimentaire sont au centre de la thématique développée. Dans son éditorial, le ministre Georges Elanga Obam démontre d’entrée de jeu que le développement local est fille de la décentralisation. Il établit ensuite que l’on ne saurait parler de développement local en occultant la sécurité alimentaire. Car les deux situations s’impliquent mutuellement. Pour lui, les premiers indices du développement local consistent en la possibilité que peuvent avoir les populations de manger à leur faim, et à participer effectivement eux aussi audit développement. A cet effet, il invite « les collectivités territoriales décentralisées (CTD) à accorder une priorité plus affirmée à la promotion de l’agriculture, de l’élevage et de la pisciculture. Dans la mesure où elles peuvent jouer un rôle de premier plan en matière de développement socio-économique. »
Pour nourrir tout ce beau monde, le Minddevel soutient qu’il faudra d’abord « nourrir chacun ». Et pour le faire de façon efficace, il faut des statistiques fiables des données d'état civil. A ce propos, le magazine donne la parole au Directeur général du Bureau national de l’état civil. Alexandre Marie Yomo, y parle de ces « enfants invisibles », parce que non enregistrés dans les faits d’état civil au Cameroun. Ils seraient plus de 1,5 million pourtant scolarisés.
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