« L’insécurité dans certaines régions reste un défi »

André Mbairano Dji, coordonnateur national du recensement général de l’agriculture et de l’élevage.

Qu’est-ce qu’on tient en main en ce moment dans ce processus de recensement ?
Pour l’instant on tient beaucoup de documents sur le plan technique, beaucoup de documents sur le plan administratif et logistique. Au niveau de la cartographie, nous sommes en train d’actualiser ce que nous avons obtenu en 2017. Et également le recensement pilote est en cours. Ces différents éléments nous permettent déjà, si les ressources sont mobilisées, de réaliser le recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage en novembre et décembre 2023. 
Quelles sont les contraintes qui empêchent la mise en œuvre ce recensement ?
A part les ressources financières qui constituent une principale contrainte, il y a aussi l’insécurité. Certaines régions du pays ont des problèmes d’insécurité. Le recensement implique la descente effective sur le terrain des agents recenseurs parce que c’est au niveau des ménages qu’ils administrent les questionnaires. Quand il y a insécurité, ce n’est pas évident de réaliser sereinement le recensement qui, pour cette année, sera mutualisé. Les deux opérations sont mutualisées, c’est-à-dire le recensement général de la population et de l’habitat et le recensement général de l’agriculture et de l’élevage. Les dispositions sont en train d’être prises...

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