Organisation : un processus maîtrisé de bout en bout

L’autre grand gagnant des élections sénatoriales de 2023 est Elections Cameroon (Elecam). Que ce soit le Conseil électoral, ou la Direction générale des Elections, le défi d’une bonne organisation matérielle a été relevé avec brio. C’est la conclusion que tirent les autres acteurs et parties prenantes au processus. « L’organisation de cette élection des sénateurs a été impeccable. Il n’y a vraiment rien à redire. Entre le double scrutin, législatives et municipales en février 2020, en passant par les régionales qui ont suivi en décembre de la même année, il y a eu une nette évolution. Nous ne pouvons que féliciter Elecam », a reconnu à cet effet Christian Ndjock Nkongo, le président de la Commission de supervision des sénatoriales au Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN). Ce dernier s’exprimait au lendemain du scrutin du 12 mars dernier, après un premier bilan avec ses équipes de campagne.
Il est rejoint par Me Paulin Djorwe, président de transition du Mouvement démocratique pour la défense de la République. « Le jour du scrutin, par exemple, vous aviez des hôtesses qui vous accueillaient, vous montraient là où vous devez voter, etc. Il n’y avait pas de difficulté particulière », raconte-t-il. En dehors des opérations électorales proprement dites, les observateurs estiment que les activités préparatoires ont également respecté les délais tel que prévu par la loi. Ceci concerne aussi la mise à disposition à temps du matériel électoral et des cartes d’électeur, la publication des listes des électeurs, la formation des commissions spécialisées, etc. Le ministère de la Communication, le Conseil national de la Communication, les médias publics, le ministère de l’Administration territoriale, ainsi que les autorités administratives et sécuritaires ont également joué leur pa...