Financement de l’économie : on recherche des solutions innovantes

Un forum ouvert hier à Yaoundé par le ministre de l’Economie a pour but d’identifier des sources permettant de répondre aux besoins de l’Etat estimés à 88.000 milliards de F.

La préoccupation centrale au cœur du forum sur le financement du développement du Cameroun qui s’est ouvert hier à Yaoundé se voulait claire. Identifier les voies et moyens pour que le Cameroun et ses partenaires techniques et financiers, avancent vers la mobilisation des ressources nécessaire à la mise en œuvre de sa Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30). Cette rencontre présidée par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, réunissait les partenaires techniques au développement, les acteurs du secteur privé ainsi que ceux de la société civile. 
C’est que, l’implémentation de la SND30 se heurte à des contraintes de financement. Pour la période 2020-2030, les besoins de la SND30 sont chiffrés à 88000 milliards de F. De même, sur la période 2023-2030, le gap à combler est de 15 500 milliards de F. Sauf que, le budget de l’Etat, à lui tout seul, ne saurait répondre à ces exigences. Alamine Ousmane Mey a mis en exergue les trois secteurs ayant les plus grosses demandes. Notamment les infrastructures (34,7 %), le secteur rural (23,8%) et la santé (18,5%). En d’autres termes, en adressant les sollicitations de ces domaines, cela pourrait avoir un impact sur la croissance. « Il faut se réjouir de la dynamique autour de la mise en œuvre de notre stratégie de développement, la SND-30, qui définit l’orientation conformément à la vision 2035. Mais il faut la mettre en œuvre, mettre en œuvre les programmes et projets. Tout ceci nécessite des financements assez importants. Il faut ajouter à cela les besoins pour finaliser les projets en cours et impulser la relance économique. Le budget de l’Etat y contribue mais, il est limité et ne peut pas tout supporter», a souligné Alamine Ousmane Mey. 
A ce titre, les participants explorent la possibilité d’aller chercher des sources de financements alternatives dans le secteur privé, la diaspora, les obligations vertes, le financement climatique, etc. Des niches qui possèdent un riche potentiel. Pour le cas de la diaspora par exemple, la contribution des transferts courants au Produit intérieur brut est estimé à seulement 0,9%. Or, pour atteindre l’objectif de 1%, il faudrait environ 25,2 milliards de F. Il y a également les recettes non fiscales dont l’optimisation pourrait aider à f...

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