Industrie : préparation pour le décollage

Le développement du Cameroun passe inévitablement par le développement de son industrie. Les autorités en sont conscientes, d’où la mise en œuvre du Projet d’amélioration de la productivité et de la compétitivité de la filière palmier à huile en Afrique centrale et de l’ouest (Aprocom-PH), et très prochainement du Programme national d’aménagement et de développement des zones industrielles, entre autres initiatives. C’est dans ce cadre qu’il faut situer l’unité de production d’huile de palme construite dans la localité de Sombo, département du Nyong-et-Kellé, région du Centre. Inaugurée le 3 novembre 2017 pour coût total de 500 millions de F, sa capacité de production était alors de deux tonnes par heure. L’objectif à terme est de promouvoir le développement de la production et l’utilisation durables du palmier à huile dans les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, avec un accent sur les marchés comme la force motrice derrière un tel développement sectoriel. Il va aussi contribuer à long terme à la réduction de la pauvreté et favoriser la création d’emplois. Il y a aussi des initiatives d’accompagnement telles que le Programme d’appui aux initiatives de transformation locale du cacao, il est financé à hauteur de 3,2 milliards de F. Il a pour but d’accroître le taux de transformation locale du cacao ainsi qu’augmenter la valeur ajoutée de ce produit. Au total, ce sont 10 unités de transformation du cacao qui sont envisagées avec une production journalière de 15 tonnes par jour et 36 000 tonnes par an. Ce volume permettra de produire 9 000 tonnes de beurre et 25 000 tonnes de poudre de cacao.  
Le Programme national d’aménagement et de développement des zones industrielles est pour sa part en cours d’élaboration. Cette initiative vise à améliorer la productivité et la compétitivité des zones industrielles, accompagner les grands projets structurants et contribuer à la mise en œuvre de la politique de transformation structurelle de l’économie camerounaise. Ce programme devra, en plus des 11 zones industrielles couvrant une superficie de 1 293 hectares qu’on trouve dans huit régions, permettre de résoudre définitivement la question du foncier industriel, en mettant à la disposition des industriels nationaux et étrangers, des espaces propices équipés pour l’implémentation de leurs unités de production. 
Il y a plusieurs autres initiatives. C’est le cas du projet de construction du technopole de Ouassa-Baboute. Ce projet d...