Droit d’auteur : un hôte de marque chez le ministre

Samuel Sangwa, directeur régional Afrique de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (Cisac), est en visite de travail au Cameroun. Il a été reçu en audience le 29 mars dernier à Yaoundé par Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture (Minac), en présence de ses plus proches collaborateurs. Y prenaient part, Théophile Eyango, président du Conseil d’administration de de la Commission de contrôle des organismes de gestion collective, Ateh Bazore, président de la Société nationale camerounaise de l’art musical (Sonacam). Plusieurs artistes ont également assisté à la rencontre. Au terme de la rencontre avec le Minac, le directeur régional Afrique de la Cisac a indiqué que sa visite s’inscrivait d’abord dans la reconnaissance du patrimoine culturel camerounais qui est exceptionnel. Car, en termes d’exploitation et de créativité, le Cameroun est une locomotive en Afrique. « Il y a des exploitations, de la créativité, mais il nous faut capter la valeur économique de ces exploitations et la redistribuer à ceux qui les créent. Car, derrière chaque chanson, chaque livre, chaque film, il y a un créateur. Le point de départ, c’est toujours un auteur. C’est lui qui a même la matière qui permet aux autres industries de se développer », a indiqué Samuel Sangwa. 
D’après le responsable de la Cisac, les industries hôtelières, les festivals, l’événementiel et la radiodiffusion ont comme modèle économique, l’exploitation des œuvres d’esprit. Il est donc très important de rétablir la justice. En effet, les opérateurs ont plus ou moins des rentrées de frais, tandis que les créateurs restent dans la précarité. « Ma visite s’inscrit dans la vision d’avoir des consultations avec l’ensemble des parties prenantes à la fois du gouvernement, des organismes de gestion collective, de...