Session de plein droit au Sénat : les choses s’accélèrent

Les sénateurs de la troisième législature ont jusqu’à ce jeudi pour se faire identifier au secrétariat général de l’institution à Yaoundé, en vue des travaux qui débutent mardi prochain.

Pas besoin de trop chercher. L’équipe spéciale d’accueil et d’orientation des sénateurs mise en place est bien visible dans le hall d’entrée du bâtiment abritant les services du secrétariat général du Sénat, au lieu-dit « Dragages » à Yaoundé. Et depuis mardi dernier, les hommes et femmes élus ou nommés de la troisième législature défilent ici pour se faire identifier. Parmi eux, le sénateur réélu Tabetando Ndieb-Nso, rencontré sur les lieux. Tout se déroule assez rapidement pour le sénateur qui s’acquitte, en quelques minutes seulement, de toutes les formalités requises. D’autres habitués comme lui se livrent au même exercice sans grande difficulté. C’est le cas de Jean David Bilé ou encore de Vanigansen Mochiggle qui enchaînent tous les deux un deuxième mandat au Sénat.
Mais les choses ne sont pas aussi simples pour tout le monde. Quelques sénateurs, notamment les nouveaux, qui se présentent avec des pièces incorrectes ou incomplètes sont obligés de s’y prendre par deux fois. Sont attendues notamment : la copie d’acte de naissance et la copie de la Carte nationale d’identité. Deux pièces qui permettent une identification rapide. Il leur faut également remplir une déclaration sur l’honneur en double exemplaire qui comporte leurs informations personnelles et dans laquelle ils présentent leur situation d’incompatibilité ou non. « On a une version française et anglaise de ce document. On y retrouve une liste de professions incompatibles. S’ils se sentent concernés, ils cochent la case indiquée et à la fin, ils doivent opérer un choix : rester sénateur ou se démettre de leur mandat », explique Louis Gérard Ewoul, chef du service du courrier au secré...

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