Lagdo : le calme après la tempête

Secoué par un violent orage qui a fait de sérieux dégâts, notamment dans les établissements scolaires, la ville se remet du traumatisme du week-end dernier.

Cinq jours après le violent orage qui a soufflé sur la ville, Lagdo recommence à respirer. Son souffle était presque coupé. Le violent vent qui a déferlé sur cette cité qui abrite le barrage hydroélectrique a entraîné des dégâts importants. Quatre personnes sont décédées. Outre les pertes en vies humaines ainsi enregistrées, on recense également d’énormes dommages sur les biens matériels aussi biens publics que privés. Une caserne militaire, en l’occurrence le Poste de commandement de la marine nationale, a été touchée. Le Foyer du fusilier n’a plus de toiture. Landry Tamba, Enseigne de Vaisseau de première classe, chef détachement de la Marine nationale à Lagdo et ses hommes sont en place. Ils ont déjà procédé à l’enlèvement des tôles détruites par le vent. « Le service doit se poursuivre qu’il neige ou qu’il fasse soleil », lance l’un de ses éléments.
A Lagdo, c’est la communauté éducative qui paie le tribut le plus lourd de cet orage. Quatre établissements scolaires sont sinistrés. 17 salles de classe du lycée bilingue ont perdu soit totalement, soit partiellement leurs toitures. Lors du passage de CT hier sur les lieux, une équipe de techniciens était déjà l’œuvre. Sous la conduite de Woudnan Issiaka, un charpentier s’affairait à la réfection des couvertures. L’objectif assigné à Jean-Pierre Ndjeunda Wandji, proviseur de cet établissement, par le sous-préfet, M. Moussa, est de faire fonctionner le lycée lundi matin dès 7h, lors de la rentrée scolaire du troisième trimestre.  Sur les lieux, Mahamat Abaliman, le censeur, supervise les travaux. Deux salles de classe ont déjà retrouvé leurs toitures. La course contre la montre est engagée pour accueillir les 1700 apprenants qui y sont inscrits dans des conditions plus ou moins décentes. 
A deux kilomètres du lycée bilingue, à Ouro-Kessoum, c’est un autre spectacle. Un amas de tôles est visible dans la cour du CES. C’est toujours la conséquence de cet orage. Timbong N. Joseph, le directeur, étanche sa soif avec une bouteille d’eau, à côté de son véhicule. Les techniciens ont été mobilisés pour réhabiliter les cinq salles de classe touchées. « D’ici vendredi, on aura récupéré l’essenti...

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