Conseil de sécurité de l’ONU : pression sur la transition au Mali

Le chef de l'Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, demande aux militaires aux affaires d'accélérer le processus du retour du pouvoir aux civils.

Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU s’inquiète de la persistance des violences, de leur impact sur les populations et de « l’impasse » dans laquelle se trouve l’accord de paix signé en 2015 entre l’Etat malien et des groupes armés du Nord. Le rapport trimestriel de l’institution, fait état de difficultés toujours nombreuses auxquelles font face les forces nationales régulières maliennes et la Minusma, la mission de l’ONU au Mali. Le respect des délais pour la tenue d’élections libres et un retour du pouvoir aux mains des civils sont d’autres sources d’inquiétude évoquées dans ce document. A ce sujet, les autorités de transition ont toujours été constantes dans leur position, réaffirmant à chaque fois, la promesse de respecter le processus démocratique le moment venu. Mais Antonio Guterres ne lâche pas prise et demande une accélération dans l’exécution du calendrier électoral en 2024. Pendant ce temps, le pouvoir en place au Mali vient d’annoncer le report sine die d’un référendum sur la Constitution.
La mise en œuvre de l’accord d’Alger est jugée primordiale pour la stabilisation du pays. Or les signataires, notamment les groupes touareg, sont à couteaux tirés avec le colonel Assimi Goïta. Antonio Guterres parle de « climat de méfiance profonde » et pense qu’il « est essentiel que les parties surmontent de toute urgence l’impasse actuelle compte tenu des conditions de sécurité qui règnent, où les groupes terroristes s’en prennent inlassablement aux civils avec toutes les conséquences humanitaires liées à cette situation. »
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