« C’est pour améliorer les délais de traitement des dossiers »

Pr Roger Atsa Etoundi, chef de division des systèmes d’information, ministère de l’Enseignement supérieur.


Pourquoi est-il important de dématérialiser les procédures dans le cadre de la gestion des équivalences ? 
Il était vraiment important de dématérialiser pour mieux lutter contre la corruption mais aussi améliorer la traçabilité et la célérité dans le traitement des dossiers. Essayez d’imager un jeune diplômé tout droit sorti d’une université étrangère, cherchant à être recruté dans la Fonction publique. Pour faire acte de candidature, il devra déposer un diplôme reconnu par le système éducatif camerounais et pour que son diplôme étranger soit reconnu, il devra passer par la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger. Nous avons de ce fait observer que la méthode classique qui voudrait que les candidats viennent déposer les dossiers et que ces derniers soient manuellement traités perdait du temps. Grâce à la dématérialisation, il est désormais possible de tenir quatre séances de délivrance des équivalences, voire plus par an, ce qui n’était pas possible avant. La dématérialisation permet de détecter les faux diplômes parce que certains venaient avec de faux documents, dans le but d’obtenir un vrai-faux diplôme, chose que veut limiter la dématérialisation. 

Etant donné que tout se passera en ligne, comment allez-vous savoir qu’un diplôme est vrai ou faux ? 
Lorsque vous envoyez les diplômes en ligne, vous n’avez pas la possibilité de venir voir les agents qui traitent ces dossiers dans le but de les soudoyer. Il n’y aura plus de contact entre vous et celui qui est cha...

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