Lutte contre la corruption : la Conac « consulte » à Bafoussam

Le président de cette institution, le Rév. Dr Dieudonné Massi Gams, a solennellement lancé, l’opération « Clinique anti-corruption » hier à l’Ouest.

Un cas avéré de rançonnement soumis à la sanction de la Commission nationale anti-corruption (Conac), - hier à la Communauté urbaine de Bafoussam. Un vigile posté à l’entrée de ce service public, avait instauré un « péage » aux usagers. Il demandait alors 2000F, avant de laisser entrer un demandeur de service. La dénonciation a été immédiatement portée à l’attention des services compétents de la Conac, en délocalisation temporaire à Bafoussam, et le présumé a été interpellé et est en exploitation. C’est cette proximité que crée la Conac, à travers la «Clinique anti-corruption ».
Face à la presse, le Rév. Dr Dieudonné Massi Gams a révélé que cette activité vise le rapprochement de l’institution de lutte contre la corruption au Cameroun des citoyens. Une opération qui permet de réduire la distance physique due à la centralisation de la Conac.
De manière précise, la Conac qui sera à Bafoussam jusqu’au 21 avril 2023, veut accroître les dénonciations des cas de corruption à travers la région de l’Ouest. « Comme un clinicien qui, dans le domaine de la médecine, étudie et traite des maladies par l’examen direct des patients, nous nous mettons à la disposition des populations des huit départements de l’Ouest, pour examiner et traiter avec elles les problèmes de corruption dont elles sont victimes », a souligné le président de la Conac. Pendant cinq jours, l’institution se met à la disposition du public, pour que tous les cas de corruption ou infractions assimilées qui seront signal...

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