Accès à l’information : entre confiance et méfiance

Alors que les pouvoirs publics prennent des dispositions facilitant la collecte, les dérives des francs-tireurs poussent certaines sources à se refermer.

Refusés dans les administrations ou entreprises, tenus à l’écart des experts et parfois limités à l’information émanant des points de presse, les journalistes doivent parfois redoubler d’efforts pour raconter ce qui se passe réellement sur le terrain. Pourtant l’accès à l’information est l’un des droits fondamentaux des professionnels des médias dans l’exercice de leur fonction. 30 ans plus tard, après la proclamation de la Journée internationale pour la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations unies, la situation est contrastée au Cameroun. « Toutes les sources ne sont pas hermétiques, mais la plupart, si ! », confie un professionnel de l’information. 
Tenez par exemple des cas d’épidémie ou de pollution de l’environnement par des entreprises privées. « On se retrouve la plupart du temps face aux responsables des sociétés pollueuses qui refusent de donner des informations qui peuvent changer la vie des populations. C’est parfois une volonté d’empêcher le professionnel de média de faire son travail. Ceci, en cadenassant l’accès à la vérité », explique un directeur de publication. Selon ce dernier, ces sources sont le plus souvent enclines à donner des informations quand ils ont des intérêts à faire valoir. Pourtant, l’accès à des sources diverses et variées sont des antidotes de la désinformation. « A l’ère du numérique où les réseaux sociaux se livrent à une concurrence déloyale avec les médias traditionnels, il serait plutôt judicieux que les sources d’informations s’ouvrent ...

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