Investissements : les pépites de la diaspora passées en revue

Les membres du Réseau des parlementaires de la diaspora sont à Douala depuis le 5 mai pour visiter des entreprises lancées par des Camerounais de l’étranger et échanger avec eux.


Visiter les entreprises lancées par la diaspora qui a saisi la main tendue du chef de l’Etat, et toucher du doigt les difficultés de leurs promoteurs afin de mieux les adresser. C’est l’un des objectifs majeurs de la tournée qu’effectue le Réseau des parlementaires de la diaspora (Rep-Cod) depuis vendredi dernier à Douala. Une descente qui vise également à montrer à ces membres de la diaspora qui hésitent encore, que c’est possible d’investir au Cameroun.
Et c’est par le Douala Grand Mall que le président du Rep-Cod, Louis Henri Ngantcha et ses pairs, dont la vice-présidente du Sénat, Armande Din Bell, ont débuté leur périple dans la capitale économique. Le Douala Grand Mall, il faut le souligner, est une initiative de Mathurin Kamdem, Camerounais de la diaspora ayant décidé d’investir au pays.
Sous la conduite de la directrice, Caroline Bapeck-Yoba, elle-même membre de la diaspora, les membres du Rep-Cod ont fait le tour de cette vaste infrastructure dans laquelle 700 à 1000 personnes travaillent au quotidien. Avec ses 140 boutiques, magasins et restaurants, le Douala Grand Mall constitue un véritable écosystème de services. « J’ai été émerveillé de voir ce Mall. J’en avais entendu parler, mais je ne le connaissais pas. J’ai vu un Mall qui ressemble à ce qu’on voit en Europe. Il est vraiment très moderne et le promoteur est un Camerounais de la diaspora qui a fait dans son pays ce qu’il a vu à l’étranger. C’est quelque chose de formidable », a déclaré l’honorable Louis Henri Ngantcha.
Les parlementaires ont également visité la boutique de vente et de distribution de matériels high-tech du jeune Kingue Bapeck, installé dans cet espace. Grâce à des solutions de vente innovantes, il a réussi à se faire une place dans ce domaine en constante évolution. Pour Kingue Bapeck, c’est le flux des multinationales qui s’installent au Cameroun qui l’a motivé à revenir afin de lancer sa structure de logistique et de distribution. « Il y a dix ans, il n’y avait pas de grands supermarchés au Cameroun. Si eux ils ont décidé de venir, c’est parce qu’il...

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