Cemac : l’adoption de la finance durable en débat

Un forum international de sensibilisation organisé à cet effet hier à Douala sous l’égide de la Banque des Etats de l’Afrique centrale et de la Société financière internationale.

Les participants et experts sont venus de plusieurs régions du monde pour poser à Douala, les jalons de la finance durable dans la région Cemac, à l’occasion d’un forum dédié organisé hier dans la capitale économique du Cameroun par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), la Société financière internationale (SFI) et le Réseau de la banque et de la finance durable (SBFN). Les institutions communautaires ayant la gestion quotidienne des questions d’économie et des finances ont été massivement représentées. Les organisateurs cherchent ainsi les voies et moyens devant aboutir à la vulgarisation de la finance durable en zone Cemac. Sous la modération du vice-gouverneur de la Beac, Michel Dzombala, l’assistance a été édifiée sur la politique prudentielle en matière de financement durable ; le rôle des investisseurs institutionnels et des gestionnaires d’actifs ; la réorientation des flux de capitaux vers une économie plus durable ; la prise en compte des considérations de durabilité dans les politiques économiques et les programmes structurels.
Le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli, a vanté le bénéfice de la finance durable pour les économies de la sous-région Cemac. Pour la représentante de SFI, Dhalia Khalifa, le ce forum est l’occasion idoine pour tracer la voie de la finance durable, avec au finish plus d’investissements, un environnement attractif et de meilleures perspectives sur le plan social et environnemental. De son point de vue, les perspectives sont sombres, avec le contrecoup du changement climatique qui va plonger un peu plus de 130 millions de personnes dans la précarité d’ici 2030. A cela, il faudrait ajouter 150 millions de personnes à la merci d’une extrême pauvreté du fait des effets du Covid-19. Dans un tel contexte, le lien entre la résilience climatique, l’inclusion financière et les institutions financières est on ne peut plus clair. C’est donc une occasion rêvée pour le secteur privé de se saisir de cette problématique afin d’asseoir la prospérité de demain. 
Pour Abbas Mahamat Tolli, il s’agit de mieux aligner les pratiques en vigueur aux défis de la lutte contre la pauvreté, l’accès à l’énergie propre et abordable, le renforcement de l’efficacité des institutions à la préservation de l’environnement, qui est un bien économique mondial. En...

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