Protection de l’environnement : pistes pour sauvegarder la biodiversité

Gouvernement, société civile et secteur privé planchent depuis hier à Yaoundé sur une feuille de route pour atténuer les effets des changements climatiques.


Le Cameroun pourrait obtenir 488 milliards de F en commercialisant 25% de ses stocks de carbone émis entre 2013 et 2035. La cagnotte pourrait se situer entre 454 et 976 milliards de F si le pays met en vente 50% de ces émissions. C’est l’une des options que le gouvernement et ses partenaires ont identifiées pour préserver la biodiversité locale. D’autres pistes sont en discussion à l’atelier national qui s’est ouvert hier à Yaoundé sur le thème : « Mobiliser les connaissances nationales et mondiales sur la biodiversité pour agir au Cameroun ». Pour le ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable, Dr. Nana Aboubakar Djalloh, qui a ouvert les travaux, « ce challenge nécessite que soient prises sans délai des mesures concrètes devant permettre la mise en place d’une alliance générale de la science, des pouvoirs publics, de la société civile et du secteur privé ». Un rôle qu’essaye de jouer la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) depuis 2012. Sauf que, « ces actions tardent à porter des fruits, puisque l’apport de la science n’alimente pas encore suffisamment la prise de décisions. Ce trialogue vient donc combler ce vide. A terme, cette synergie vise le développement d’un cadre d’échange de connaissances et des solutions innovantes qui génèrent un plan d’action p...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie