Préservation de l’intégrité territoriale : un tandem gagnant

Au moment où le Cameroun s’apprête à célébrer avec faste, le 20 mai 2023, le 51e anniversaire de l’avènement de l’Etat unitaire, force est de constater qu’aucune de ses frontières n’est violée. En d’autres termes, l’Etat exerce sa pleine souveraineté sur l’ensemble du triangle national. Et pourtant, les menaces intérieures et extérieures ne manquent pas.                               
En ce qui concerne les menaces venant de l’extérieur, on note, après une période d’accalmie, comme un regain d’activité des combattants du groupe terroriste Boko Haram qui font depuis quelque temps des incursions dans la région de l’Extrême-Nord à partir du Nigeria où se trouve leur base. Mais, l’armée veille au grain, épaulée par les comités de vigilance actifs dans différents villages frontaliers où ils organisent la veille, donnent l’alerte et fournissent le précieux renseignement prévisionnel. Si bien que, jusqu’ici, la collaboration entre les Forces de défense et de sécurité et les populations a permis de faire échec au projet de création, par des dirigeants de la nébuleuse islamiste, d’un califat (Etat islamique en Afrique de l’Ouest et du Centre) dont le Cameroun devait faire partie. « L’armée camerounaise continue de défendre fermement la frontière et notre intégrité territoriale…Nos comités de vigilance encadrés par les autorités administratives sont d’un précieux concours aux Forces de défense dans cette guerre. Ils payent souvent un lourd tribut dans des actes abjects et barbares de Boko Haram », déclarait il y a quelques années le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo. Une analyse qui reste d’actualité.  
En dehors de la menace que continuent de faire planer les combattants de Boko Haram, d’autres zones frontalières font l’objet de la plus grande attention par nos Forces de défense et de sécurité. Notamment, au niveau des frontières Cameroun-Tchad et Cameroun-RCA soumises aux actions sporadiques des bandes armées. Sans oublier le plan d’eau maritime qu’écument des pirates tenus eux aussi à l’œil. Face à cette situation, le président de la République, Paul Biya, chef des Forces armées, a su impulser le concept de défense populaire basé sur le lien Armée-Nation que consolide chaque jour davantage une inébranlable alliance. On n’oubliera pas de sitôt la vaste mobilisation des Camerounais de l’intérieur et de la diaspora, aux côtés de leur Armée, au plus fort de la lutte contre Boko Haram. Des dons en nature et en espèces affluaient de partout afin de soutenir comme un seul homme nos vaillants soldats déployés au front....