Parade militaire : derniers réglages

Les troupes qui vont défiler à pied ont eu droit une nouvelle séance de répétitions hier au Boulevard du 20 mai, en présence du ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense.

« Nous devons produire un défilé de haute facture. Il faut que les distances entre les éléments soient les mêmes, de la tête à la queue. Les bras doivent être tendus et balancés à partir de l’épaule. Soyez équilibrés de l’avant vers l’arrière ». Le général de corps d’armée, chef d’état-major des armées (Cema), René Claude Meka, a tenu ces propos hier face aux chefs de carrés et de sections des troupes à pied appelées à rendre les honneurs au président de la République samedi prochain, lors de la parade militaire, à l’occasion de la fête de l’Unité. C’était quelques minutes avant le début des répétitions du défilé militaire tenu en présence du ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, des deux secrétaires d’Etat à la Défense, de plusieurs officiers généraux et chefs de corps, et de nombreux curieux amassés non loin du lieu des cérémonies. La répétition s’est déroulée sous la direction du commandant des troupes, le général Bouba Dobékréo, assisté du colonel Ignace Walter Mengada Bela. 
Après la mise en place des éléments d’honneur, l’exécution de l’hymne national et la revue des troupes, la Gendarmerie nationale a exécuté le carrousel pendant cinq minutes. Elle a ensuite animé le passage des troupes, au même titre que la Police nationale, l’armée de terre et la Garde présidentielle, selon une organisation bien ficelée. Les défilants ont fait l’effort de respecter les consignes de la hiérarchie, en défilant avec entrain, détermination, application et discipline. Les élèves officiers de l’Ecole militaire interarmées, ainsi que les éléments de la Gendarmerie nationale, ceux de la Garde présidentielle, la Police nationale, le Corps national des sapeurs-pompiers, le Bataillon d’intervention rapide, les forces spéciales, l’administration pénitentiaire, etc. se sont succédés devant les trois tribunes du Boulevard du 20 mai. 
Le premier passage a été suivi d’une nouvelle concertation avec le Cema. Cette fois-ci, René Claude Meka a interpellé les uns et les autres sur la durée du défilé pédestre, monté, motorisé et aé...

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