Choléra : alerte maximale à Yaoundé

La flambée de choléra préoccupe dans la capitale camerounaise. Depuis l’annonce des premiers cas en avril dernier dans certaines régions du pays, des cas se multiplient. Pour la seule ville de Yaoundé, le compteur pointe 50 à 60 cas enregistrés par jour dans les formations sanitaires et les centres de prise en charge spécialisés. Avec malheureusement des décès. « La plupart des patients qui décèdent sont ceux qui arrivent tardivement à l’hôpital. Le danger avec le choléra, c’est la déshydratation sévère qui peut arriver très rapidement et entraîner aussitôt la mort du malade. Dès les premiers signes d’une diarrhée avec ou sans vomissements, il faut avoir le réflexe de consommer une solution de réhydratation orale et de se diriger vers une formation sanitaire », prescrit le Dr Laurice Patricia Mendjime Fanemann, médecin épidémiologiste, chef des opérations de la gestion des opérations au ministère de la Santé publique. 
Le plan de riposte dans les hôpitaux s’appuie sur les facteurs de propagation et d’expansion du choléra. « Le ministre de la Santé publique a instruit la mise en place de centres et unités de traitement du choléra dans la ville de Yaoundé. Parmi ceux-ci, il y a le plus grand centre situé à l’Hôpital EPC de Djoungolo, et d’autres à Odza, Biyem-Assi et Mvog-Ada, entre autres. La prise en charge est gratuite dans ces centres. Il y a également un numéro vert, le 1510 qui facilite l’accès aux formations sanitaires et le transfert des malades vers les centres agréés », fait savoir la responsable du Minsanté. Des sites de réhydratation orale des malades sont en train d’être mis en place en vue des premiers soins des patients avant leur transfert vers les formations sanitaires. De plus, la détection des cas est suivie automatiquement de la désinfection des ménages et du voisinage. 
La résurgence de la maladie touche &eacu...