Repression : l’Etat lance ses radars

Le gouvernement ne lésine sur aucun moyen pour tordre le cou à cette pieuvre. Ceci passe par des sanctions et expulsions, entre autres.

Afin de réguler le travail des travailleurs de nationalité étrangère sur l’ensemble du territoire, les pouvoirs publics ont créé un groupe interministériel chargé de mener la sensibilisation contre le travail clandestin au sein de certaines PME et entreprises, notamment celles opérant dans la transformation et l’exportation du bois. Cette mission effectue constamment des descentes dans certaines entreprises soupçonnées d’avoir dans leurs effectifs, des travailleurs étrangers en situation irrégulière. Il est concrètement question, dans un premier temps, pour cette mission conduite par Jeanine Ngo’o Eba, directeur de la régulation de la main d’œuvre au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), de visiter lesdites entreprises, afin de débusquer les travailleurs clandestins. 
Le groupe interministériel a aussi la capacité de renvoyer les personnes en situation irrégulière avec obligation de se conformer au règlement en vigueur dans de meilleurs délais. Il s’agit donc pour ces personnes de se faire produire une carte de séjour de même qu’un permis de travail. En cas de récidive, les pouvoirs publics font de nouveau preuve de magnanimité pour ce personnel qui devrait en réalité être expulsé, en poursuivant néanmoins la sensibilisation. Si au bout d’un certain temps, ces entreprises ne fournissent pas les documents exigés, les personnes en situation irrégulière peuvent être expulsées du territoire. Le groupe interministériel a aussi mis en place un autre dispositif, notamment le procès-verbal de constat de violation de la règlementation en vigueur en matière d’emploi des personnes de nationalité étrangère au Cameroun.  Ledit document formule en substance que l’entreprise dont le flagrant délit est av&...

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