Festival de cannes : la Palme d’or attribuée à…

C’est donc fini ? Ou presque ? Deux semaines finalement passent très vite. Et déjà, les critiques activent les pronostics sur les probables lauréats au titre suprême. Pour la Palme d’or, l’Afrique fait son entrée encore cette année. « Les filles d’Olfa » de la Tunisienne Kaouther Ben Hania revient trois fois dans les sondages chez Gala, Le Parisien, Hollywood Reporters à égalité avec « Rapito ». Les deux longs métrages en compétition se situent derrière « The zone of interest » (cité cinq fois), « Anatomie d’une chute » (cité quatre fois), « Les herbes sèches » (cité quatre fois). Mais chez les confrères de Le Parisien, cette histoire d’une mère célibataire qui voit deux de ses filles s’engager pour Daech en Lybie après le printemps arabe de 2011, est carrément le coup de cœur. Dans un monde alimenté par une augmentation des cas de féminicide, le film interroge également sur la responsabilité des femmes dans la transmission de ce « code violence ». L’éducation qu’Olfa donne à ses filles est très sévère. S’allier à Daech apparaît pour elles comme un moyen de se libérer de l’emprise maternelle. Or, dans le film, Olfa est elle-même une victime de son environnement éducatif. Pour plusieurs critiques interrogés, si le film ne remporte pas la Palme d’or, il pourrait se voir attribuer un prix dans le palmarès. 
Un autre film qui bouleverse la Croisette, c’est « Club zéro » de l’autrichienne Jessica Hausner. Ou comment une « gourou » sous les attributs d’enseignante prend possession des esprits vulnérables des élèves en proie à des prob...