Mise en œuvre de la SND30 : le renforcement des capacités est nécessaire

 Le centre d’analyse et de recherche sur les politiques économiques et sociales du Cameroun (CAMERCAP-PARC), en collaboration avec l’African economic research consortium (AERC) a présenté les résultats de ses recherches lors d’un atelier mardi dernier à Yaoundé. Des deux études présentées, l’une visait à déterminer les défis des capacités pour l’employabilité des jeunes au Cameroun. Cet exposé d’Abdoullah Alhadji, expert en emploi jeune, a montré qu’il y a une performance accrue dans les projets de ces centres de formation professionnelle. Mais, seulement 13% de ces projets sont installés. Parmi les 2991 projets jeunes accompagnés par les structures en charge de l’insertion socioprofessionnelle, 1052 sont devenus des entreprises. Soit 35,17%.  De plus, sur les 97 centre enquêtés, il ressort que 43,90% des structures font dans la formation des jeunes, 39,31% dans l’assistance technique et seulement 12,20% dans le financement. Le coût de la formation professionnelle est estimé à 250 000 F. Une somme qui constitue un véritable poids non seulement pour les pouvoirs publics, mais surtout pour les ménages. Ce qui met en exergue la problématique de l’accès des jeunes à la formation professionnelle au Cameroun. 
Sur la question, la deuxième étude quant à elle a porté sur les effets des mesures prises par le gouvernement pendant le Covid-19 sur la dynamique des inégalités. Il était question de voir de manière concrète si ces mesures mises en place pour soutenir les ménages avaient porté des fruits, en réduisant non seulement les inégalités mais en soulageant ...