Discours de haine et xénophobes : la société civile dans la lutte

Hier à Yaoundé, la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme a signé un protocole d’accord avec 14 organisations pour combattre ce fléau.

Plus que jamais, les pouvoirs publics sont déterminés à rayer le disque des discours de haine qui claironnent à longueur de journée dans notre société. Conscient du potentiel dont jouissent certains acteurs non-étatiques, le gouvernement a décidé de joindre à la lutte contre ce fléau qui est capable de ruiner la paix, l’unité et la cohésion sociale, des organisations de la société civile. Ainsi, hier 1er juin, la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) a signé un protocole d’accord avec 14 de ces entités pour une durée d’un an renouvelable. En réalité, il s’est agi d’une part, de prolonger le contrat de dix organisations avec lesquelles la Commission était déjà en partenariat depuis l’an dernier pour la qualité du travail abattu. D’autre part, d’intégrer dans cette plateforme, quatre nouvelles associations. Convaincu de ce que la proximité que ces regroupements ont avec les populations dans leurs activités quotidiennes est un atout majeur, le président de la Commission, Peter Mafany Musonge, leur a rappelé le caractère sélectif de leur choix. Pour cela, « nous comptons sur votre position inestimable et privilégiée pour que vous invitiez les Camerounais à rejoindre le combat, car la beauté et la richesse de notre diversité ne doivent pas être sacrifiées à l’hôtel du discours de haine et de la xénophobie », a-t-il martelé.
Après avoir invité ses collaborateurs et les membres de ces organisations partenaires à redoubler d’effort dans ce combat de longue haleine, Peter Mafany Musonge  a déroulé la feuille de route qui engage réciproquement les deux parties contractantes. Il est attendu des organisations de la société civile, qu’elles procèd...

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