Développement de Douala VI : l’océan, c’est la mer à boire

Les projets passés en revue lors de la rencontre entre la Cud et cette commune ce 31 mai tardent à être réalisés du fait des difficultés de transport et de manutention des matériaux.

Les participants aux travaux de la rencontre bilatérale entre la Communauté urbaine de Douala (CUD) et la commune d’arrondissement de Douala VI ont été unanimes sur un fait : le processus de développement de Manoka dépend de l’aboutissement du chantier de construction de l’embarcadère-débarcadère. L’infrastructure devrait booster le développement de Douala VI grâce aux nombreuses facilités qu’elle va offrir. Notamment l’intensification du transport fluvial entre Douala Manoka et les îles environnantes.
Cependant, les travaux, dont le coût à la base est estimé à plus de 443,344 millions de F, sont à l’arrêt avec un taux d’exécution de 75%. L’an dernier, un pan du mur de quai s’était effondré suite à la violence de la houle provoquée par un orage. Le mur faisant face à l’océan n’a pas pu résister. Toutes choses qui ont suscité des interrogations sur les capacités techniques de l’entreprise en charge des travaux. Cette dernière a engagé la reconstruction du mur. L’ouvrage d’accostage est presque terminé. L’entreprise a acquis une suceuse pour effectuer les remblais derrière le mur de quai. Malheureusement, celle-ci est tombée en panne.
D’une manière générale, le prestataire (Ener Btp) fait face aux difficultés d’acheminement des matériaux et matériels sur le site des travaux – déjà hors délais. Pour le maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndinè, et le maire de Douala VI, Ernest Edimo, ce chantier doit impérativement se poursuivre.
Le projet de construction de la route Manoka-Mbengue Dikoume, longue de 18km, a également été évoqué. Là aussi, l’océan constitue un obstacle majeur. La commune ne dispose pas des moyens financiers requis pour transporter les engins sur site. L’idée d’attribuer ce marché au Génie militaire a vite été battue en brèche, eu égard aux coûts jugés exorbitants.
L’électrification constitue le projet phare de l’île de Cap Cameroun. Il s’agit de l’installation et de la mise en service d’un groupe électrogène et de 100 candélabres solaires pour l’éclairage public. Si le groupe a été expédié et testé avec succès, les travaux de distribution de l’énergie sont à l’arrêt. En effet, du fait des marées, les poteaux en eucalyptus installés ont pourri et se sont effondrés. Le marché estimé à plus de 276 millions de F affiche un taux d’exécution de 80%. Ici également se pose des problèmes d’achemi...

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