Sécurité transfrontalière et banditisme rural : dispositif renforcé à l’Extrême-Nord

Assurer la sécurité des biens et des personnes et lutter contre le banditisme rural grandissant à l’Extrême-Nord. Tel est l’objectif recherché par le Bataillon d’intervention rapide (BIR) qui renforce son dispositif sécuritaire dans cette région. Deux nouveaux camps de secteur voient ainsi le jour, l’un à Hina, département du Mayo-Tsanaga le 30 mai, et l’autre à Yagoua, département du Mayo-Danay, le 31 mai. Tous deux identiques, ces camps militaires sont des infrastructures constituées d'un grand bâtiment où l'on retrouve un dortoir d’une capacité de 30 places, une salle de travail, plusieurs toilettes, une cuisine et un château d'eau. Pour apprécier et inaugurer ces réalisations des autorités administratives, traditionnelles et religieuses des deux localités respectives. 
Si à Hina, c’est le sous-préfet Pierre Christian Ateba qui a coupé le ruban d’inauguration, à Yagoua c’est plutôt le préfet Jean Lazare Ndongo Ndongo qui s’est livré au même exercice. A leurs côtés, les responsables du BIR, parmi lesquels le lieutenant-colonel Jules Dimo, représentant le colonel François Péléné, coordonnateur général des BIR. De l’avis de ce dernier, ce déploiement vient non seulement améliorer les conditions de travail des soldats, mais en plus, il vise à rassurer les populations sur leur sécurité et celle de leurs biens. Le Lieutenant-colonel Dieudonné Béa Hob, commandant le 1er BIR basé à Maroua, a fait savoir que : « cette présence de nos éléments réduit considérablement le temp...