Fermes semencières : l’Etat cède la gestion aux privés

Le ministère en charge de l’agriculture envisage de signer des contrats avec des coopératives ou groupements capables de produire des semences de qualité.

Les fermes semencières de Meiganga dans l’Adamaoua, de Batouri à l’Est ou de Bambili dans le Nord-Ouest cherchent preneurs. L’Etat a décidé de confier leur gestion à des opérateurs privés dans le but d’améliorer la production de semences. Ce sont en tout 47 fermes semencières réparties sur l’ensemble du territoire national qui sont concernées. L’idée est de « redynamiser les fermes semencières par l’accélération de la transformation des fermes de multiplication et de diffusion du matériel végétal en véritables pools de production par excellence des semences et plants au profit des filières prioritaires », comme l’indique l’avis de sollicitation à manifestation d’intérêt y relatif. 
Dans ce document récemment publié, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, précise qu’il sera d’abord question de préqualifier des opérateurs semenciers privés disposant de capacités techniques, matérielles et financières désireux d’aménager les fermes semencières et y développer la production des semences et plants. La cession des fermes aux opérateurs privés se fera par voie de contractualisation. Les groupements de semenciers, les coopératives et autres sociétés agricoles privées ont jusqu’au 22 juin prochain pour soumettre leurs offres.
La décision de privatiser la gestion des fermes semencières concorde avec les ambitions du gouvernement qui sont de limiter les importations de ce matériel végétal. A ce sujet, lors du lancement de la campagne agricole 2023, le Minader a annoncé vouloir investir 4,5 milliards de F cette année dans la production de sem...

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