Désarmement, démobilisation et réintégration : 100 ex-combattants déposent les armes

Lors d’une déclaration à la presse vendredi dernier à Yaoundé, le coordonnateur national du Comité national dédié, Faï Yengo Francis, a indiqué qu’ils ont rejoint les différents centres de réinsertion.

Ils sont 100 à être sortis de brousse et à avoir déposé leurs armes au bénéfice de la paix. La semaine dernière Ces ex-combattants ont rejoint les trois Centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) sociale de Maroua, Bamenda et Buea. L’information a été rendue publique le vendredi 9 mai dernier à Yaoundé par le coordonnateur national du Comité national désarmement, de démobilisation et de réintégration sociale (CNDDR), au cours d’une déclaration à la presse. « Les jeunes camerounais qui étaient hier du côté obscur reviennent massivement, grâce à la main tendue du chef de l’Etat. Et c’est avec beaucoup de joie que je peux vous dire que ces derniers jours, nous en avons reçu 60 dans le centre de Maroua, et 40 dans les centres de Bamenda et Buea », a précisé Faï Yengo Francis. Ces nouveaux repentis portent ainsi le nombre total de pensionnaires vivant dans ces établissements à 3520 ex-combattants.
Interrogé sur la stratégie mise en œuvre pour inciter ces jeunes à sortir de ce « maquis » et à rejoindre les centres DDR, le coordonnateur national a indiqué que c’est à la faveur d’une combinaison de facteurs. Un travail de sensibilisation de fond qui est fait à plusieurs niveaux. D’abord au niveau des jeunes. Faï Yengo Francis a laissé entendre qu’il est question de faire comprendre à ces jeunes que la vie en brousse est une impasse, dans la mesure où elle n’a aucun avenir prometteur. Ensuite, une sensibilisation au niveau de la diaspora dont une partie alimente la propagande ...

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