Recherche scientifique, faits d’état civil : 4,6 milliards de F disponibles

Les chercheurs en biologie, écologie, géologie auront un nouveau cadre d’expression avec la création future d’un centre en biogéosciences de l’environnement. Dans ce nouvel espace pensé par le gouvernement camerounais et l’Agence française de développement (AFD), ces scientifiques pourront présenter leurs projets, être mis en réseau avec d’autres chercheurs d’Afrique centrale et recevoir des appuis financiers et techniques pour faire éclore leurs idées. In fine, leurs réalisations serviront d’outils à la prise de décision dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.
Le projet de construction de ce centre a fait l’objet d’une signature de convention vendredi dernier entre le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et la directrice de l’AFD, Virginie Dago, en présence du ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuinte. La création du centre de sciences de l’environnement mobilisera environ 2,4 milliards de F. Ceci en vue d’améliorer, d’après Mme Dago, « la connaissance des dynamiques climatiques et environnementales de la sous-région ». 
La deuxième convention mise sur la table Minepat et de l’AFD vendredi dernier portait sur le Projet de renforcement d’état civil et de restitution des droits, lequel prévoit de soutenir la chaîne du système de l’état civil dans la région de l’Ouest. L’objectif est d’améliorer l’offre, la qualité et la sécurisation du service public d’état civil. Dans la pratique, le projet financera des activités de rattrapage d’actes de naissance et la procédure de jugement supplétif pour les mineurs et les déplacés internes du Nord-Ouest et Sud-Ouest. « Ce sera l’occasion d’appuyer les services qui délivrent les pièces d’état civil pour assurer une meilleure fiabilité de toute l...