Une compétitivité à questionner

L’insuffisance de courses, la quasi inexistence de clubs peuvent aussi ces performances camerounaises en demi-teinte.

Pour la première fois, le meilleur camerounais d’une édition du Tour cycliste international du Cameroun n’est pas sociétaire de la SNH Vélo Club. Michel Boris Tientcheu est toutefois transfuge de ce club. Ce qui pourrait expliquer cela. En réalité, dans ce club, il existe une organisation qui assure un entraînement permanent de ses coureurs et la participation régulière à des courses internationales par an, en moyenne quatre à cinq. Les sociétaires de ce club disposent d’un matériel moderne, des vélos en carbone. Ils évoluent sous l’encadrement technique de Martinien Tega, vainqueur d’une édition du Tour du Cameroun. Un médecin, un physiothérapeute et un mécanicien sont également à leur disposition. Sur le plan financier, ils ont de quoi subvenir à leurs besoins. Sauf que la SNH Vélo Club est quasiment la seule équipe existante. Pourtant, le Cameroun gagnerait à en avoir d’autres comme par le passé avec Wood Work, Douala Vélo Club ou encore Einstein Velo Club. A peine déclaré, FAP Vélo Club n’est pas encore vraiment visible.  
Sur le plan national, la Fédération camerounaise de cyclisme gagnerait à organiser des courses régulières. Et surtout, à encourager les ligues régionales à en organiser également. Evidemment, avec du matériel adapté. Cette saine émulation permettra d’avoir un grand nombre de coureurs compétitifs et surtout en jambes. On peut également s’interroger...

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