Commentaire.
L’annonce d’un sommet extraordinaire de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’est pour dénouer la crise burundaise vient à point nommé. Surtout qu’elle intervient à l’issue des négociations de paix inter-burundaises qui se sont achevées dimanche dernier à Arusha, au Nord de la Tanzanie, sous la médiation de l’ancien président tanzanien, Benjamin Mkapa.
On sait que le Burundi est confronté à une crise politique depuis le 26 avril 2015, le jour où le président burundais, Pierre Nkurunziza, a décidé de briguer un troisième mandat à la tête de l’Etat. Si le gouvernement estime que ce mandat est régulier, l’opposition réunie sous la bannière du Conseil national pour le respect de l’accord d’Arusha pour la paix, la réconciliation et l’Etat de droit au Burundi (CNARED) a jugé qu’il est illégitime. Depuis lors, les deux parties n’ont cessé de s’opposer transformant ainsi leur différend en une crise politique qui s’est soldée par des morts et de nombreux exilés. L’Union africaine s’est saisie du dossier. Une délégation des chefs d’Etat africains s’est rendue à Bujumbura, la capitale burundaise, pour rencontrer les protagonistes. L’Organisation des Nations unies a également dépêché plusieurs missions sur place. Par moments, il a été question de déployer une force d’interposition sur le terrain. Sans pour autant que la crise ...
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