Organisations paysannes : sur les sillons de l’intégration

Un atelier régional de formation et d’information de regroupements de divers pays d’Afrique centrale tenu à Douala les 13 et 14 juin.

Parmi les missions assignées à l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) figure en bonne place la promotion, la transformation et la croissance de l’agriculture en Afrique. Une fois en place, la Zlecaf devrait stimuler les échanges agricoles intra-africains, estimés actuellement à moins de 20% du total des échanges agricoles. Alors que l’intégration commerciale régionale pourrait permettre d’améliorer la disponibilité des produits alimentaires et réduire la dépendance vis-à-vis des importations extrarégionales, l’Afrique centrale, à en croire les spécialistes, est très peu intégrée au plan économique, avec des échanges commerciaux faibles. Notamment 2% au cours de la période 2015-2017.
En effet, les pays de la région Afrique centrale échangent principalement avec l’Union européenne, soit 32% des échanges de la région ; les Etats-Unis (23%) et les pays aux économies émergentes comme la Chine, 16%. Plusieurs contraintes expliquent cette situation. Entre autres : l’inadéquation de l’offre et des excédents de production ; l’insuffisance des capacités logistiques de commercialisation, en l’occurrence les infrastructures de transport et les marchés transfrontaliers structurés et régulés ; la persistance des barrières tarifaires et non tarifaires etc.
Au regard de toutes ces contraintes, la Plateforme régionale des organisations paysannes d’Afrique centrale (Propac) a engagé une réflexion sur les enjeux de la Zlecaf et les opportunités qu’offre un tel marché estimé à 1,3 milliard de consommateurs. Ces opportunités concernent ...

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