Coopération Cameroun-BAD : on prépare le quinquennat 2023-2028

Un atelier organisé hier à Yaoundé pour valider le document de stratégie pour cette période à soumettre au conseil d’administration de la Banque dans quelques jours.

Le directeur général du Bureau Afrique centrale de la Banque africaine de développement (BAD) Serge N’Guessan, et ses équipes ont présenté hier à Yaoundé, le document de stratégie pays (DSP) de ce partenaire au développement pour la période 2023-2028. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement dont Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), par ailleurs gouverneur de la Banque, qui a présidé les travaux. De nombreuses structures opérationnelles, dans divers secteurs de l’économie nationale, étaient également représentées. En clair, il était question de dévoiler les résultats d’un travail entamé il y a plusieurs mois, afin d’arrêter le contenu définitif de ce document de stratégie qui doit être soumis pour adoption au conseil d’administration de la BAD d’ici deux semaines. Un document élaboré en droite ligne de la stratégie nationale de développement 2020-2030. 
Ainsi, durant cet atelier, l’on a appris que le DSP, outil d’appui aux actions du gouvernement camerounais, portera essentiellement sur la promotion de l’agro-industrie et la valorisation des potentialités du pays considéré comme le poumon économique et la locomotive de l’Afrique centrale. Ainsi, comme l’a précisé Serge N’Guessan, cinq domaines vont particulièrement retenir l’attention de la Banque africaine de développement dans ses interventions tout au long des cinq prochaines années. Il s’agit du développement des infrastructures (énergie, transport, eau et assainissement, Tic, etc.) et du renforcement du capital humain, avec un plus grand accent sur les femmes et les jeunes. Il sera aussi question de l’amélioration de la gouvernance, d’une meilleure implication du secteur privé, du renforcement de l’intégration régionale et du développement territorial. « Nous avons beaucoup appris de nos échecs lors de la mise en œuvre des précédentes stratégies. C’est pourquoi nous avons changé d’approche pour proposer une stratégie dite de seconde génération, avec une option de développement de grands projets intégrés », a ...

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