Politique d’import-substitution : on vise du concret

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, a présidé un atelier jeudi dernier à Yaoundé pour analyser les contours de ce processus

«Qui veut aller loin, ménage sa monture ». Le Centre de réseaux des filières de croissance au Cameroun (CRFC) a fait sien cet adage, et se prépare efficacement aux nombreux défis qui l’interpellent dans le cadre de la mobilisation des financements destinés au développement des filières de croissance. Pour cela, un atelier de plaidoyer présidé par le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Paul Tasong s’est tenu le 22 juin dernier à Yaoundé. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobé a également pris part à la cérémonie d’ouverture de cette rencontre dont l’objectif global était la sensibilisation des différents partenaires sur les enjeux et les défis liés au financement des filières de croissance retenues dans le cadre du projet CRFC, notamment le cacao et le coton. Il est donc question d’adresser le problème lié à l’absence ou à l’insuffisance des mécanismes d’autofinancement pour le développement des filières dites de croissance. En effet, d’après les résultats publiés par l’Institut national de la Statistique (INS) en 2022, le déficit de la balance du Cameroun est estimé à 700 milliards de F. Ceci est la conséquence des importations des produits de grande consommation et de l’exportation des produits primaires. Cette dépendance aux importations expose le Cameroun aux effets de chocs mondiaux à l’instar de la crise sanitaire Covid-19 et plus récemment le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine qui perturbe les chaînes d’approvisionnement des produits. Dans sa marche vers l’émergence, le Camerou...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie