Exposition : « L’abbia », on en reparle

Cet art et ce trésor du patrimoine ludique Beti en quête de réappropriation a fait l’objet d’un vernissage et d’une réflexion jeudi dernier à Yaoundé.

La salle de l’Unité de l’hôtel Mont Febe. La salle des actes de l’Hôtel de ville de Yaoundé. Le logo de l’Université de Yaoundé I. La fresque derrière l’autel de la cathédrale Notre-Dame des victoires de Yaoundé. Ou encore les sculptures observables à l’intérieur du monument de la Réunification à Yaoundé. Des édifices et des représentations ayant en commun « l’abbia », un jeu de hasard de l’aire culturelle FangBeti ayant connu son apogée entre la fin du 19e siècle et le début du 20e siècle. Des pions de forme ovoïdale extraits du moabi sur lesquels étaient sculptés divers idéogrammes (de la faune, de la flore, des scènes de vie quotidienne, la cosmogonie, etc.) servant également de système de communication. Comme témoignent les clichés de l’exposition «L’Abbia, l’art atypique Beti», dont le vernissage s’est déroulé jeudi dernier au Musée des peuples de la forêt de Yaoundé. Des images exhumées des collections du Dr Thérèse Fouda et du Père Engelbert Mveng, de regrettée mémoire. Avant la coupure du ruban symbolique de l’exposition en feuilles de bananier, s’est tenue en présence du Pr. Martin Paul Ango Medjo, Inspecteur des services n°3 au ministère de l’Enseignement supérieur, une réflexion autour de l’abbia. Le Père François-Xavier Akono, enseignant à l’université catholique d’Afrique centrale a présenté la théorie de l’art «abbiatique» à partir des travaux du Père Engelbert Mveng. Calvin Assoum Engo, chef traditionnel à Olamze, a retracé les origines du jeu de hasard pratiqué de Doume jusqu’aux berges de l’océan Atlantique en passant par Nanga Eboko. Il a expliqu&eac...

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