Vernissage : Dibala ou la case humaine

?La fresque du plasticien Jean Michel Dissakè Dissakè a été dévoilée mardi dernier à l’Institut français de Yaoundé, en présence du ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt.

Des plaques d’immatriculation qui définissent des humains dans leur être profond. Première impression pour tout visiteur devant la fresque géante installée à la façade avant de l’Institut français de Yaoundé. « Dibala », l’œuvre du plasticien Jean Michel Dissakè Dissakè, se veut la matérialisation de l’unicité des cultures. C’est sous ce prisme que l’artiste présente sa mosaïque géante bâtie en plus de 12 mois. Le vernissage de l’œuvre s’est déroulé mardi à l’Institut français du Cameroun à Yaoundé, en présence du ministre des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Mkpatt. Pour l’auteur, « Dibala » qui signifie littéralement « case sacrée » en pays sawa, va plus loin que cet espace traditionnel. « Je parle du Dibala pour poser des questions d’énergie et pour rentrer dans le monde digital. Comme matériau, j’ai collectionné des plaques d’immatriculation en référence au code génétique, à l’identité de l’homme et à la généalogie. Ici, je parle du croisement de cultures, du lien qui existe entre le passé et le présent et souvent, l’avenir », explique l’artiste. En plus, les plaques sont cousues d’un fil en aluminium. « Cela reflète la liane symbolisant aussi à l’électrocardiogramme qui permet de découvrir que nous sommes originaires de créations. Cette œuvre est donc le tissu du tout existentiel parce que tout est lié », ajoute le plasticien. Petit-fils d’un chef traditionnel sawa, JeanMichel Dissakè Dissakè se définit comme le fruit de plusieurs univers qu’il veut aujourd’hui matérialiser à travers son œuvre. Le ministre Bidoung Mpkatt a salué cet aspect éclectique de son travail qui prend en compte les différentes aires de la cultur...

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